Qualité de l’Air dans le réseau de transport francilien

Ce jeu de données décrit les niveaux de pollution d'air dans les stations souterraines du réseau francilien
Données Airparif

Il a été crée en collaboration avec Airparif : 

Date d'évaluation 2024 : 

Cette cartographie établie par Airparif évalue les niveaux de pollution de l'air aux particules de chaque quai de gare et station d'Île-de-France au regard des valeurs de référence recommandées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). 

Elle repose sur un modèle statistique basé sur une technique avancée de machine learning développé par Airparif, utilisant les campagnes de mesures réalisées sur de longues périodes par les opérateurs (RATP et SNCF) à l'aide d'appareils de référence dans 44 quais de gares et stations. Ce modèle tient compte de 19 facteurs influençant la pollution de l'air dans ces espaces. 

Hormis la fréquence du trafic et la configuration de la gare ou station (volume, longueur des tunnels de part et d’autre, profondeur de la gare, nombres de correspondances et nombres d’entrées/sorties, etc.), un des enseignements importants de l’étude réalisée par Airparif est que le type de matériel roulant, et notamment de freinage, exerce une grande influence sur les niveaux de pollution de l’air. La ventilation ainsi que la présence de portes palières sont également des paramètres d’influence notables. 

Les enceintes ferroviaires souterraines se caractérisent par des concentrations de polluants gazeux plus faibles et des concentrations de particules souvent supérieures à celles présentes en air ambiant. Ces particules sont générées par l’usure des systèmes de freinage, le frottement des roues sur les rails et la remise en suspension des particules à chaque passage de train, s’accumulant d’autant plus que l’environnement est fermé.